jeudi 14 juillet 2011

Une version de Easy Drag To Go qui supporte Firefox 5, 6, 7 ...

Vous vous rappelez de cette extension qui permet de garder le fil de sa lecture tout en lançant des ouvertures d'onglets en arrière plan ? Elle s'appelle Easy DragToGo.

Son développeur principal l'a abandonné à la version 1.1.2.4, et donc, elle ne pouvait plus être installée sur les versions de Firefox postérieures à la 3.5. Le développeur chinois qui l'a récupérée et qui avait produit une version 1.1.2.9 supportant Firefox 3.6 (sur la base de laquelle j'avais produit une traduction française) viens de sortir une version qui supporte jusqu'à la version 7 (avec le rythme des versions qui s'accélère, autant prévoir large).

Comme il ne laisse dans ses versions que l'anglais et les deux langues chinoises, je viens de produire et d'empaqueter une traduction française sur la base de sa dernière version 1.1.3.3

Vous pouvez la télécharger ici : Easy DragToGo version 1.1.3.3 FR

jeudi 7 juillet 2011

Bloc-notes Google, Firefox ne veut plus !

Je vous ai expliqué comment ressusciter une extension à l'abandon pour la faire accepter par Firefox. Et avec l'accélération de la sortie des versions, c'est de plus en plus nécessaire.

J'étais obligé de le faire pour deux extensions, Easy Drag to Go (qui n'est plus maintenue que par un chinois) et le bloc-note de Google, abandonnée par ce dernier[1], mais que des utilisateurs entretenaient dans le secret espoir que, comme pour Wave, Google libère le code de la partie serveur.

C'était sans compter sur un coup d'arrêt porté par ... Mozilla.

Google Notes Add-on for Firefox

Même modifiée pour que le fichier .rdf indique une compatibilité avec la version 5, l'installation est rejetée au prétexte que l'archive est peut-être corrompue; ce qui visiblement n'est même pas la vraie raison, puisque c'est Mozilla qui a "décidé que".

Il faut donc :

  • trouver une solution de rechange aussi pratique et fonctionnellement équivalente
  • y rapatrier les données actuellement chez Google.

C'est presque fait avec Scrapbook (extension Firefox) + DropBox (service de synchronisation via le "Cloud"). Je détaillerais la mise en œuvre dans un prochain billet.

Mais je trouve que l'attitude de Mozilla sur ce coup est la même que celle qu'ils condamnent chez d'autres acteurs du Web. Ils n'ont pas à décider à ma place de ce que je veux installer sur ma machine !

Qu'ils préviennent, oui; qu'ils imposent, non !

Notes

[1] Mais le service Google Notes fonctionne encore.

lundi 27 juin 2011

Soigner le syndrome de la synchronisation permanente

Nous avons tous, de plus en plus, plusieurs objets d'accès à nos données; un poste fixe à la maison, un autre au bureau, un portable pour se déplacer, un smartphone, etc. Sans parler de moments où nous n'avons rien d'autre que le besoin d'accéder à nos données, perdues dans l'un de ces appareils, justement celui qui n'est pas avec nous.

L'absolue numérisation de notre environnement et notre croissante dépendance à l'accès aux données induit chez nous un stress intense; il nous faut toujours, en tout temps et en tout lieu, sur tout nos objets d'accès, la dernière version de n'importe laquelle de nos précieuses données.

Je laisse aux psychanalystes le soin d'étudier cette récente évolution d'homo sapiens connectus pour m'intéresser aux solutions qui peuvent être apportées aux professionnels soufrant de ce syndrome de la synchronisation permanente.

Parce qu'elles existent ! ces solutions; elles sont même nombreuses. Mais toutes ne se valent pas. J'ai donc fait ce billet pour recenser les solutions qui existent et donner quelques clés pour vous permettre de choisir votre solution.

Je ne reviendrais pas sur l'illusoire "J'ai tout sur ma clé USB", une solution qui ne résiste même pas à un oubli dans une poche suivi d'un passage en lave linge. passons directement aux vrais solutions; en commençant par les plus connues.

Avec un serveur imposé

Ces solutions imposent le serveur de stockage, généralement opéré par l'éditeur du service.

DropBox

A tout seigneur tout honneur. Ce service possède toutes les caractéristiques de praticité attendues pour l'utilisateur. Compatible Linux, Windows et OS-X, il permet également d'utiliser les smartphone les plus connus (iPhone, iPad, Android et BlackBerry[1]). Coté sécurité, les données sont transportées dans un canal crypté et stockées sous une forme également cryptées (d'après Dropbox, mais on peut légitimement douter de la confidentialité à cause du DMCA)

Spideroak

Ce service est similaire à Dropbox. 100% non libre (client propriétaire et serveurs imposés), il offre 2 Go gratuit et est payant au delà, mais moitié moins cher. Il intègre en outre un système de versioning permettant de restaurer des versions antérieures des fichiers. Mais il n'est pas encore compatible avec les mobiles (annoncé pour iPad)

Jungle Disk

Un troisième service, dans la même ligne que les deux précédents, mais sans version gratuite (commence à 2$ par mois)

Ubuntu One

Proposé par Canonical et dédiée à Ubuntu (voire d'autres Linux, le client Windows est encore en Beta), ce service propose le très répandu modèle freemium : 2Go gratuit, payant au delà. Si le client est libre GLP v2), le code du serveur, lui, ne l'est pas, probablement à cause de l'intégration d'une boutique de musique en ligne et de ces capacités de streaming vers des smartphone.

Avec un serveur personnel

Les solutions qui suivent vous permettent de stocker vos données sur un serveur qui vous appartient, qu'il soit situé sur votre réseau local ou hébergé sur internet.
C'est le plus souvent une obligation, mais dans certains cas, des solutions permettent d'utiliser des services de stockage tiers (Github, Gitorious, etc.)

iFolder

Libre (GPL v2), il est maintenu par Novell, notamment pour ses serveurs Suse Linux et des client existent pour Linux, Windows et OS-X. Plutôt complexe à installer coté serveur, c'est une solution d'entreprise, riche en fonctionnalités (stockage crypté, lien LDAP, etc.)

Persy (Personnal synchronisation)

Libre (GPL v2), uniquement disponible pour Linux, il s'intègre parfaitement à Gnome et permet d'utiliser n'importe quel serveur équipé de git[2] comme dépôt distant; le votre, ou un service tiers.

Syncany

Libre (GPL v2), ce projet récent mais très prometteur présente la particularité de permettre d'utiliser de nombreux protocoles et services pour jouer le rôle de serveur de dépôt : Amazon S3, FTP, SFTP/SSH, mais aussi lMAP, box.net et même Picasa ! La sécurité n'est pas oubliée avec un chiffrement des données sur le client (indispensable dans le cas des dépôts publics)

Sparkleshare

Libre (GPL v3), il laisse lui aussi le choix de l'hébergement du dépôt sur son propre serveur Git ou sur des forges utilisant ce système de gestion de contenu. Il ne propose pour l'instant des clients que pour Linux et OS-X

Autres offres

Parmi les offres moins connues, il y a celles qui ne sont pas multi-plateforme :

Mozy

2 Go gratuit, puis payant, Client propriétaire et serveurs imposés; il ne supporte que Windows et Mac OS-X.

iDisk

Propriétaire et Payant, il est dédié à Apple, et n'est accessible aux autres plateformes que par le biais du navigateur.

Windows Live SkyDrive

25 Go gratuitement offert par Microsoft, il s'intègre à Windows, mais n'est lui aussi accessible aux autres plateformes que via un navigateur. Propriétaire.

Voilà, ce tour d'horizon ne prétend pas à l'exhaustivité, si votre service préféré n'y figure pas, signalez le et décrivez les raisons de votre choix dans les commentaires.

Notes

[1] Windows Phone 7 manque pour le moment à l'appel.

[2] git est un logiciel de gestion de versions décentralisée. Créé par Linus Torvalds, le créateur du noyau Linux, il est distribué sous la licence GPL v2 (Wikipedia).

mardi 14 juin 2011

Conférence sur les Blogs à Pessac

Comme j'ai déjà pu le dire, L'ABUL organise, en partenariat avec la Médiathèque Jacques Ellul de Pessac les conférences du cycle "A Libre Ouvert" pour diffuser des informations sur les Logiciel Libres auprès du grand public.

J'ai ainsi eu le plaisir d'animer ce samedi 11 juin une conférence sur le thème de la publication Web, plus spécifiquement centrée sur les Blogs.

Comme il est d'usage, le support créé à cette occasion est disponible ci-dessous et sur SlideShare.


PDF à télécharger

jeudi 2 juin 2011

Grand public, mais pas Tout public

Je parle d'Unity, la nouvelle interface d'Ubuntu depuis la version 11.04 (Natty Narhwal), appelée à être la seule proposée dans la prochaine version 11.10 : Oneiric Ocelot

Après plus d'un mois de tests divers, c'est la conclusion à laquelle j'arrive : cette interface n'est pas pour moi. Et je dois pourtant reconnaitre que, pour une première sortie dans le monde, elle a plutôt bien réussi à attirer des regards auparavant rebutés par le coté trop technique de Gnome.

Unity est pensé pour :

  • Gagner de la place pour tenir sur les petits écrans 16/9.

Le dock placé verticalement à gauche (et qui disparait automatiquement), la barre unique (qui absorbe le menu de l'application courante), et la maximisation quasi automatique des fenêtres (dès qu'on les déplace vers le haut de l'écran), tout cela est fait pour gagner de la place sur les netbooks (ou les tablettes) de 10" ou 11".

  • Être utilisable avec un écran tactile.

J'en veux pour preuve les ascenseurs fins (également développés pour gagner un peu de place) qui sont bien moins pratiques à l'usage avec une souris que les anciens (qui eux, ne sont pas adaptés du tout aux écrans tactiles), et la taille copieuse des icônes qui, par défaut, remplace le classique menu arborescent.

  • Faciliter les 10 tâches les plus courantes de son utilisateur.

Le remplacement des menus par des pages d'icônes de belle taille, reprenant l'aspect des "smartphones", fait que seules les applications placées en première ligne seront facilement accessibles (en plus de celle du dock). Au final, c'est une douzaine d'application qui se partageront les usages du matériel qui portera Ubuntu[1].

  • Réduire le champ des possibilités directement accessible pour en simplifier l'appréhension et la maitrise.

La multitude de réglages, d'outils, d'applications qui permettent aux geeks de se faire des systèmes "sur mesure", personnalisés à l'extrême, sont maintenant relégués bien loin des yeux de l'utilisateur (quand ils ne sont pas tout simplement retirés). Ajouté à l'interface à la smartphone, les applications n'étant pas directement visibles resteront dans la plupart des cas inutilisées.

Fonction Exposé sous Unity

C'est la recette qui à marché pour Apple avec iOS sur iPad, poussant Android et MeeGO à lui emboiter le pas. Unity ne fait que tracer sa route dans cette mouvance que le Grand Public semblait attendre (à moins qu'un gourou visionnaire n'ait malicieusement orchestré la création de ce besoin).

Voilà donc à quelle cible marketing Unity s'adresse. Et a ce titre, bien que jeune et souffrant de quelques défauts, force est de reconnaitre qu'il est plutôt réussi.

Hélas, si vous êtes comme moi :

  • adepte des raccourcis clavier combinés à la souris trois boutons et du drag'n drop,
  • équipé d'un grand écran (24" et +, 1920x1200 et +) et rêvant d'acheter un 30" en 2560x1680,
  • utilisant au quotidien les 4 bureaux de Gnome (ou +) pour y répartir une trentaine de fenêtres de presque autant d'applications,
  • fonctionnant en multi-tâche et ayant besoin d'avoir tout sous les yeux simultanément.

Hé bien, il faut commencer à chercher une alternative à un Gnome 2 vieillissant, qui ne sera probablement pas Gnome 3[2], et certainement pas Unity.

J'en suis là; j'ai déjà testé :

  • Xubuntu : xfce à un petit air de Gnome qui me plait bien, et je ne m'éloignerais pas trop d'Ubuntu, mais il reste des traces des adaptations faites pour Unity,
  • CrunchBang : basée sur Debian, ce qui en fait tout l'attrait, et utilisant Openbox, axé sur l'efficacité (et même un peu spartiate); xfce est aussi disponible.

Je passe beaucoup de temps sur Distrowatch, et les machines virtuelles de test s'accumulent au fond de mon disque.

Mais je ne suis pas seul, de nombreuses personnes font face au même problème d'avoir à (re)découvrir des distributions auxquelles ils n'accordaient plus d'attention. C'est un peu comme chercher de nouvelles chaussures pour remplacer celles dans lesquelles on se sentait si bien, un modèle que bien sûr on ne retrouve plus, mode oblige.

Et c'est la grande force des logiciels libres que de permettre ce brassage d'idées, cette variété d'assemblage, cette innovation; si un besoin existe, une solution apparaitra qui n'aura pas d'autre obstacle à surmonter que la volonté de le faire.

Notes

[1] Pour rire, dressez la liste des applications que vous lancez au moins une fois par semaine. Dépassez vous la douzaine facilement ?

[2] Certaines rumeurs font état d'une possible intégration de Gnome 3 au sein de la prochaine Ubuntu, voire de la suivante. Mais là aussi, un virage est pris pour faire évoluer l'interface en direction du grand public qui, s'il est moins flagrant, n'en est pas moins déroutant pour les habitués de la version actuelle.

lundi 11 avril 2011

Remplacer proprement Evolution par Thunderbird

Ubuntu intègre par défaut le client de messagerie (et gestionnaire d'agenda) Evolution depuis déjà de nombreuses versions.

Les critères des uns et des autres en matière de choix de programme pour une tâche donnée sont libres ... et variés; et nombreux sont ceux qui le remplacent par un autre courrielleur, notamment par Thunderbird.

Réaliser cette opération de remplacement par le biais de la Logithèque Ubuntu ne prend que quelques clics.

Toutefois, après avoir réalisé le remplacement, il reste un petit détail à régler pour finir d'intégrer votre nouvel outil au bureau Gnome; il s'agit de l'attacher à l'indicateur de la zone de notification (la petite enveloppe, en haut à droite de la barre Gnome) en lieu et place de son homologue pour Evolution.

Pour effectuer le travail de remplacement dans l'applet de notification, deux lignes de commandes suffisent :

sudo bash -c "echo /usr/share/applications/thunderbird.desktop > /usr/share/indicators/messages/applications/thunderbird"
sudo rm /usr/share/indicators/messages/applications/evolution

Mais il faut encore ajouter une extension à Thunderbird pour finir l'intégration dans le bureau. Deux solutions s'offrent à vous :

La première extension est fort justement nommée Gnome Integration et s'installe comme toutes les autres extensions de Thunderbird

  • Il faut activer le Gestionnaire de modules complémentaires, soit depuis le menu ("Thunderbird", "Outils", "Modules complémentaires"), soit depuis l'onglet "Général" du Gestionnaire de préférence ("Édition", "Préférence"),
  • Dans l'onglet Catalogue se trouve un champ de recherche; saisir "Gnome Integration" et installer l'extension.

L'installation requiert un redémarrage de Thunderbird.

Si vous êtes, comme moi, en 64 bits, il faut également installer la libnotify-bin comme indiqué dans la documentation francophone.

La seconde solution passe par l'ajout d'un PPA permettant d'installer une extension nommée Thunderbird Indicator. Là encore, trois lignes de commandes suffisent :

sudo add-apt-repository ppa:ruben-verweij/thunderbird-indicator
sudo apt-get update
sudo apt-get install xul-ext-indicator

Cette extension semble plus aboutie, mais n'est pas totalement traduite, notamment l'écran de configuration. Mais l'avantage de l'installation par le PPA est que les mises à jour éventuelles se font automatiquement,avec l'ensemble du système.

Si la langue anglaise constitue une gêne, vous pouvez vous rabattre sur la traduction complète que j'ai réalisé[1] et qui peut être téléchargée ici : thunderbird-indicator-1.1+FR.xpi

La méthode d'installation varie un peu dans ce cas :

  • Télécharger l'extension (clic droit, "Enregistrer la cible du lien sous ...").
  • Ouvrir le Gestionnaire de modules complémentaires (voir ci dessus les moyens le lancer depuis Thunderbird).
  • Cliquer sur le bouton "Installer" (en bas à gauche de la fenêtre du Gestionnaire de modules complémentaires).
  • Sélectionner le fichier thunderbird-indicator-1.1+FR.xpi qui vient d'être téléchargé.

Un reboot, ou à minima une déconnexion-reconnexion à votre compte, est nécessaire pour que la prise en compte des extensions par le démon de gestion des notifications soit complète.

Notes

[1] En parallèle, je transmets ce travail à l'auteur de l'extension dans l'espoir que la prochaine version intègre nativement notre langue.

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