Technique

Une astuce, un How-To, une documentation, trouvée ici ou là, ou rédigé pour garder la trace d'une expérience; c'est le genre des billets qui viennent alimenter cette catégorie, dans l'espoir qu'ils soient l'objets d'échanges et d'enrichissement.

Si c'est le cas, ils finiront rédigés en dossiers, comme une mémoire destinée au partage, pour tous.

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samedi 5 février 2011

Faire fonctionner Easy DragToGo avec Firefox 3.6.13

Les effets de bord des montées de version sont parfois long à arriver aux bonnes oreilles. Mais c'est quand ces oreilles ne sont plus joignables que le modèle du logiciel libre montre toute sa force.

La preuve, une extension dont je ne saurais me passer, Easy DragToGo[1], à été laissée à l'abandon par son développeur Sunwan qui s'est arrêté à la version 1.1.2.4.

Mais il se trouve toujours quelqu'un pour reprendre le flambeau et continuer à faire évoluer l'application, corriger ses bugs, et ce qui est vital dans le cas d'une extension, s'assurer qu'elle suit les évolutions de l'application qui lui sert de socle.
Cette reprise est d'ailleurs signalée sur la page de l'extension. Seulement, ce repreneur, comme le développeur d'origine, est chinois. Et la version 1.1.2.9 ne comporte que 3 langues : l'anglais et les deux écritures chinoises; le chinois traditionnel et le chinois simplifié.

Qu'à cela ne tienne, j'ai téléchargé l'extension, déplié les archives[2] et inséré une traduction française, repartant de celle du traducteur précédent (un certain myahoo) et ajoutant les chaines de caractères liées aux nouvelles options de l'extension.

Le résultat est disponible ici : easydragtogo+1.1.2.9-FR.xpi

Et si la traduction française souffre encore de quelques imperfections, faites le moi savoir dans les commentaires

Notes

[1] Je vous en ai parlé dans mes Trucs et Astuces.

[2] Les fichiers .XPI constituant les extensions de Firefox sont en fait des archives ZIP dont l'extension est renommée. On peut donc déplier et replier son contenu après y avoir modifié quelque chose. Je l'ai déjà fait pour récupérer une extension abandonnée ... par Google.

vendredi 17 septembre 2010

Le plugin Flash 64bits enfin à jour

Depuis longtemps, chaque mise à jour de Firefox m'indiquait que mon plugin Flash était obsolète et devait rapidement être mis à jour. Hélas, Adobe n'avait pas daigné produire une version 64 bits corrective de son plugin depuis près de 9 mois que la 10.0 r45 avait été produite.

Est-ce la sortie imminente d'IE9 qui à fait accélérer les choses ? Toujours est-il qu'une nouvelle version répondant au doux nom de code "Square" vient d'être mise à disposition sur le site Adobe Labs.

Si vous avez installé comme moi la version précédente proposée par les Adobe Labs, la mise à jour du système est on ne peut plus simple. D'abord, il convient de télécharger l'archive contenant le plugin en suivant ce lien[1] :
Download plug-in for 64-bit Linux (TAR.GZ, 4.1 MB)

L'archive reçue est un fichier nommé flashplayer_square_p1_64bit_linux_091510.tar.gz) qui est normalement placée dans votre répertoire ~/Téléchargements. [2]

Ouvrez un terminal et allez dans le répertoire où se trouve la version actuelle du plugin. Normalement, celui ci se présente sous la forme d'un fichier nommé libflashplayer.so situé dans le répertoire /usr/lib/mozilla/plugins.

$ cd /usr/lib/mozilla/plugins
$ ls -l libflashplayer.so
-rw-rw-r-- 1 root root 9570824 2010-01-27 06:05 libflashplayer.so

Sauvegardez le plugin actuel (on n'est jamais trop prudent) et décompressez l'archive pour en extraire la nouvelle version.

$ sudo mv libflashplayer.so libflashplayer.old
$ sudo gzip -dc ~/Téléchargements/flashplayer_square_p1_64bit_linux_091510.tar.gz | sudo tar xf -
$ ls -l libflashplayer.so
-rw-rw-r-- 1 root root 10601968 2010-09-04 01:17 libflashplayer.so

Relancez Firefox et, en tapant "about:plugins", vous pourrez contrôler que c'est bien cette version qui est active; elle porte le numéro de version 10.2 d161.

Notes

[1] Ou depuis la page d'Adobe Labs; je n'ai fait que le reproduire ici.

[2] Si ce n'est pas le cas, adaptez les commandes suivantes à la localisation de l'archive.

jeudi 9 septembre 2010

Du bon environnement de lecture

Jeune, j'ai passé de longues heures à lire, au grand dam de parents très sportifs. J'en ai gardé des habitudes exigeantes quant à la qualité de l'environnement dans lequel je pratique cette activité.
L'immersion dans l'imaginaire d'un auteur de science fiction requiers du calme. Je veux bien accepter le bruit des vagues ou le chant des oiseaux, mais je ne peux pas lire dans un salon où d'autres écoutent la télévision ou la musique. Et quand la lecture devient professionnelle, ou comporte une part d'étude, et que le niveau de concentration s'accroit, la sensibilité aux perturbations extérieures devient maximale.

La lecture qu'induit la veille technologique m'amène sur de nombreux sites dont le contenu rédactionnel, intéressant mais souvent maigre, est noyé dans une pléthore de menus, d'alertes RSS, de sondages divers, d'icônes de réseaux sociaux, sans parler des publicités que je filtre la quasi totalité du temps sauf sur les sites que j'ai décidé de soutenir de cette façon.

J'ai même vu des effets de marquee[1] ou des GIF clignotants dans des chartes graphiques au rabais, je ne citerais personne par pure charité, mais heureusement que les électrons sont 100% recyclés car, dans ces pages, le poids de l'emballage est largement disproportionné par rapport au poids du produit, ce qui n'est pas très éco-responsable.

Mais j'ai trouvé la solution. Elle a pour nom Readability, ce qui se traduit en français par "Lisibilité".

Le mode d'emploi, bien qu'en anglais, est on ne peut plus simple. Sélectionnez un style d'affichage (je vous conseille eBook, les polices avec serif n'étant pas adaptées à la lecture sur écran), une taille (medium convient, à moins que la presbytie vous guette) et une largeur de marge en fonction de la largeur de votre écran. Un exemple situé en dessous vous montre un aperçu du résultat, pratique pour juger.

Pour finir, un simple drag'n drop du bouton vers votre barre de favori[2] et, lorsque vous êtes sur une de ces pages dont la lecture est pénible, cliquez sur lui. Elle se transformera aussitôt en une page sobre, lisible calmement, avec toute la concentration requise; c'est magique.

Le petit plus impressionnant, je l'ai découvert avec des sites qui découpent l'information utile en plusieurs pages. En faisant ainsi, ils obligent à autant de rechargement complet de pages successives, permettant aux publicités de tourner, et aux revenus tirés de celles-ci d'augmenter. Mais ainsi saucissonnée pour des raisons mercantiles, l'information devient difficilement exploitable.

Sur ces sites, un petit clic sur ce bouton va jusqu'à rassembler les contenus utiles des pages suivantes sur une seule pagereformatée, dont le contenu devient ainsi appréhendable dans sa globalité[3].

Quoi qu'il en soit, donnez une chance à ce travail; il peut vous faire gagner beaucoup de temps en diminuant les nuisances visuelles qui foisonnent sur la toile.

Notes

[1] Les "marquee" sont des zones de texte défilant horizontalement, dont le nom vient de celui la balise HTML inventé par Microsoft (elle n'a pas intégré le standard du W3C, ouf !) en réponse à la tout autant refusée balise BLINK de Netscape qui, elle, fait clignoter un élément de la page. Les deux sont considérées comme des preuves d'un complet mauvais goût, équivalent au Jacky Style de certains possesseurs d'automobile.

[2] Je suppose que vous utilisez Firefox. A noter qu'il existe également une extension basée sur le même code, et qu'elle est disponible pour Chromium

[3] Essayez sur ces 4 pages d'un tutoriel pour Joomla ou sur les 16 (!) pages de ce test sur les SSD.

jeudi 5 août 2010

Ménage dans les vieux noyaux

Mon PC fixe est toujours avec la version 9.10 d'Ubuntu; et ce matin, une mise à jour vient de me faire passer à la version 2.6.31-22 du noyau. Lors du reboot qui a suivi, j'ai réalisé que le menu de grub ne suffisait pas à afficher toutes les versions de noyaux qui s'étaient succédées sur la machine depuis sa première installation. J'ai donc cherché le moyen de faire un grand ménage.

S'il existe plusieurs moyens pour automatiser cela par la ligne de commande, tous imposent soit de traiter les noyaux un par un, soit de les éradiquer tous à l'exception du noyau courant. Puisqu'on n'est jamais à l'abri d'un effet de bord qui tarde à ce manifester, j'ai choisi de conserver les deux derniers noyaux. Une fois n'est pas coutume, j'ai préféré procéder par l'interface graphique, d'autant que, puisque c'est avec celle de Synaptic, la manipulation est utilisable simplement sur d'autres distributions.

Mais d'abord, il faut s'assurer du numéro de version du noyau en cours. Pour cela, dans un terminal, faire :

$ uname -r
2.6.31-22-generic

La réponse (2.6.31-22-generic dans ce cas) est à garder en mémoire. Il ne faut en aucun cas le retirer.

Ensuite, il faut lancer Synaptic (menu Système, Administration, Gestionnaire de paquets Synaptic sur Ubuntu) et effectuer une recherche sur linux-image-2.6 (ou saisir 'linux-image-2.6.31' dans le champ de recherche rapide). A partir de là, la manipulation est très simple :

  • Cliquez sur le première colonne de la liste pour afficher en premier ceux qui sont installés.
  • Sélectionnez les linux-image-2.6.31-XX-generic à supprimer (pour en sélectionner plusieurs, maintenez Ctrl appuyé).
  • Par le menu contextuel (clic droit), placez les dans l'état 'Sélectionner pour suppression complète'.
  • Validez en cliquant sur Appliquer.

Confirmez votre choix et laissez Synaptic travailler. Au prochain boot de votre machine, votre menu grub aura bien diminué (il ne devrait rester que les choix correspondants aux noyaux que vous avez laissés, en mode de lancement normal, et en "safe").

Et au passage, vous aurez grappillé une quinzaine de Mo par version supprimée (6 pour moi sur ce coup, soit environ 90 Mo; ce qui est toujours bon à prendre sur le filesystem racine[1]).

Pour parfaire ce ménage, si vous avez comme moi installé VirtualBox (ou une autre application qui impose la présence des headers du noyau pour la re-compilation de modules, comme le paquet build-essential), vous pouvez vous débarrasser des "headers" liés à chaque version de noyau que vous venez de retirer. La gain d'espace est, cette fois, bien plus substantiel puisqu'il s'élève à environ 80 Mo par version retirée.

La manipulation est sensiblement la même à la différence près qu'il faut effectuer une recherche sur linux-headers et sélectionner les linux-headers-2.6.31-XX et les linux-headers-2.6.31-XX-generic à supprimer (deux paquets par version).

Attention à ne pas supprimer le paquet linux-headers-generic, c'est celui qui assure l'installation des nouvelles versions lorsqu'elles sont disponibles.

Voilà, une fois mon ménage terminé, j'ai fait les comptes; environ 550 Mo de gagnés; une bonne chose de faite.

Notes

[1] Sans trop me compliquer la vie, j'ai depuis longtemps pris l'habitude de séparer /home dans un filesystem distinct placé sur un gros disque séparé (bientôt en raid), tout le reste se trouvant dans le filesystem racine (en prévision d'une répartition des répertoires entre un SSD et le disque rapide qui le porte actuellement).

dimanche 23 mai 2010

VirtualBox appartient maintenant à Oracle

Oracle a fait l'acquisition de Sun voilà quelque mois, et petit à petit, il place sa marque sur les produits qui faisaient partie de la corbeille de la mariée. Virtualbox fait partie de ceux là, et la sortie de la version 3.2 à été l'occasion pour Oracle de marquer son territoire.

Hélas, cela a eu pour conséquence de rompre la mécanique de mise à jour automatique que j'avais installé en intégrant le dépôt de Virtualbox au sein de mes sources de logiciels.

Ce qui provoque ce petit désagrément, c'est ce qui fait la sécurité même de la mise à jour des distributions Linux. Normalement, si vous n'avez rien changé à votre distribution, tous les logiciels que vous pouvez installer, et ils sont nombreux, proviennent des dépôts de votre distribution, et surtout, ils sont signés. Ainsi, vous êtes certain qu'aucun code malicieux ne se retrouvera installé sur votre machine; et pour vérifier les signatures des paquets, votre distribution vérifie leur signature avec les certificats de ces dépôts.

Le problème, c'est que le certificat qui sert maintenant à signer les paquets de Virtualbox appartient à Oracle, alors que jusqu'à présent, c'était celui de Sun.

Son insertion dans votre magasin[1] se réalise simplement, dans un terminal, par la commande suivante :

wget -q http://download.virtualbox.org/virtualbox/debian/oracle_vbox.asc -O- | sudo apt-key add -

Pour corser le tout, comme il est maintenant d'usage avec Virtualbox, le changement de release impose une réinstallation manuelle; il est donc nécessaire de faire :

sudo apt-get install virtualbox-3.2

Le programme d'installation s'occupera tout seul de la désinstallation de la version 3.1.x précédente.

Le certificat de Sun étant devenu inutile, il peut être retiré du magasin qui sert à les ranger. Ceci peut être fait graphiquement, depuis l'interface de gestion des dépôts, mais c'est peut-être l'occasion d'apprendre à utiliser une autre commande en ligne : apt-key

Pour savoir quelle est l'identifiant de la clé à enlever, il faut commencer par demander la liste des clés contenues dans le magasin :

user@desktop:~$ sudo apt-key list
/etc/apt/trusted.gpg
--------------------
pub   1024D/437D05B5 2004-09-12
uid                  Ubuntu Archive Automatic Signing Key <ftpmaster@ubuntu.com>
sub   2048g/79164387 2004-09-12
..........
pub   1024D/6DFBCBAE 2008-07-14
uid                  Sun Microsystems, Inc. (xVM VirtualBox archive signing key) <info@virtualbox.org>
sub   2048g/78A86EAF 2008-07-14

C'est la valeur 6DFBCBAE qui constitue cet identifiant et est importante pour la commande suivante :

user@desktop:~$ sudo apt-key del 6DFBCBAE
OK

Voilà, c'est tout; pas très impressionnant, hein ?

Cette version apporte son lot de corrections et de nouvelles fonctionnalités dont une qui risque de faire couler beaucoup d'encre, la capacité à émuler un système MAC OS X ...
Sans oublier quelques changement cosmétiques plutôt réussis.

VirtualBox, by Oracle

Notes

[1] On appele souvent 'magasin' ou 'trousseau' le lieu centralisé de stockage des clés publiques connues et de confiance. C'est le plus souvent un fichier texte.

dimanche 11 avril 2010

Extension 'Presentation Minimizer' pour OpenOffice.org en 64bits

Lors d'une récente conférence donnée par des bénévoles de l'ABUL à la médiathèque de Pessac, l'un d'eux[1], éminent contributeur au projet francophone OpenOffice.org, m'a fait découvrir trois extensions pour Impress, le module de présentation de la suite bureautique libre.

Deux d'entre elles savent collaborer pour produire un diaporama de photographies, en partant d'un ou plusieurs répertoires d'images, tout en optimisant la taille finale de la présentation.

  • Portable PhotoAlbum
    C'est celle qui fait le gros du travail en créant le Diaporama de base, se présentant sous la forme d'une présentation qu'il est toujours possible de retoucher (réordonner les images, insérer des effets de transition, etc.). Elle sous-traite à l'autre extension, si elle existe, les tâches d'optimisation des images.
  • Sun Presentation Minimizer
    C'est elle qui réalise l'optimisation par la réduction de la taille des images pour les adapter à la taille et à la définition d'une projection ou d'une impression, suivant les choix fait et mémorisés dans sa configuration. Elle peut également être utilisée pour réduire toute présentation en retirant les éléments superflus pour l'usage envisagé (comme les liens sources, les notes, etc.).

Hélas, mon portable est animé par une distribution 64 bits. Et l'extension Presentation Minimizer qui est proposée sur le site est en mode 32 bits, ce qui la rend incompatible :

Presentation Minimizer 32bits

Heureusement, quelques recherches m'ont amené dans une vraie caverne d'Ali Baba. Ce site propose des versions 64 bits natives pour certaines extensions d'OpenOffice.org, tant pour la version 3.1.1, celle qui est livrée de base avec mon Ubuntu 9.10 Karmic Koala, que pour la toute dernière version (OpenOffice.org 3.2) qui accompagnera la prochaine 10.04 LTS d'Ubuntu (ou que vous avez peut-être déjà installée depuis le site officiel).

Comme elles sont présentées sous la forme de containers RPM, il faut les ouvrir et en extraire le fichier .oxt qui est l'extension elle même. Si vous ne voulez pas en passer par là, voici une copie de cette extension :

La troisième extension, fort intéressante dans un cadre professionnel ou pour un conférencier, est Presenter Console. Elle permet sur les PC (souvent des portables comme ma dernière acquisition) disposant d'une sortie vidéo double et différenciée (écrans local + vidéo-projecteur), d'avoir sur la vue locale une interface améliorée, avec diapo suivante, chronomètre, notes, etc.

Elle aussi est disponible en version 64 bits sur le site signalé ci-dessus, toujours au format RPM; je vous en propose donc une copie en .oxt ici :

Merci à ceux qui ont œuvré pour produire ces composants.

Notes

[1] Il s'agit de Gilles BIGNEBAT, également co-auteur d'un livre faisant référence sur l'utilisation d'OpenOffice.org et dont les droits d'auteur sont intégralement reversés au projet OOo.

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