The Rocket is on the launch pad

C'est par ce tweet que Xavier Niels, le patron de Free vient de fêter la validation par l'ARCEP du taux de couverture de son réseau, sorte de sésame lui ouvrant les portes du "Club des Trois", où il semble bien décider à aller jouer au D'Artagnan.

Je n'aurai donc plus très longtemps à attendre pour savoir si l'idée (le rêve ?) que je me fais de ce que doit être un opérateur de connectivité mobile est proche de celle de Free.

Depuis ce post, il y a plus de deux ans, je prévois, je suppose, je rêve de cet offre qui sera, sans nul doute conforme à mes attentes.

Et si je ne me suis pas aventuré à parler de tarifs (ils sont condamnés à être attractifs), j'ai petit à petit tracé les contours de mon forfait idéal, de ma solution, plus basée sur la connectivité permanente que sur de l'illimité qui ne pourra jamais en être vraiment[1].

Je la rêve, cette offre du best effort, bien dans l'esprit des réseaux et d'internet, loin du marketing fumeux des promesses intenables, cette offre avec un fair use fait pour les fair users[2], permettant de profiter au mieux d'internet et de toutes ses possibilités (VoIP incluse) partout, en tout temps et en tout lieu, en utilisant la solution technique la plus pratique pour l'opérateur (2G, 3G, 4G, WiFi, que sais-je), qui lui permet de maximiser ses marges à service égal : un contrat gagnant-gagnant, à lui le comment, à moi le pourquoi, le quand et le combien étant forfaitairement réglés (tout le temps et autant que possible étant la traduction directe de permanent et de best effort).

La fusée est sur sa rampe de lancement, va-t-elle atteindre sa cible ?

Pan !

Alors, Je rêve ? Plus que quatre semaines à attendre, trois, deux, un ...

Notes

[1] Qui a dit que seul un économiste est assez fou pour croire que la croissance infinie est possible dans un monde fini ?

[2] Merci de me permettre ce néologisme pour parler de ceux qui usent avec fair play, j'en suis.